Comment acheter sa première action en bourse (même quand on n'y connaît rien) ?
- Sonny

- 11 nov.
- 12 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 2 jours

Tu veux acheter ta première action, mais entre les sigles, les ordres de bourse et les comptes à ouvrir, tout te semble flou et complexe ? Dans cet article, on t’explique pas à pas comment comprendre une action, choisir ton compte (PEA ou CTO), sélectionner ton courtier et passer ton premier ordre sans erreur.
À la clé : une méthode claire pour te lancer avec confiance et éviter les pièges des débutants. Avant d’acheter, commençons par comprendre ce qu’est réellement une action.
Les 9 étapes pour acheter ta première action
Qu'est-ce qu'une action en bourse ? Les bases à connaître pour débuter
Définition simple d'une action et son fonctionnement
Acheter une action, c’est acheter une part réelle d’une entreprise cotée.
Tu deviens actionnaire, donc propriétaire d’un fragment de cette société, avec trois droits essentiels :
Recevoir une part des bénéfices (les dividendes) ;
Profiter de la hausse du cours si la valeur de l’entreprise grimpe (la plus-value) ;
Participer aux décisions clés en votant en assemblée.
Son prix varie selon l’offre et la demande , c’est-à-dire selon ce que les investisseurs anticipent de l’avenir de l’entreprise et de l’économie. À court terme , ces mouvements peuvent sembler aléatoires ; à long terme , la valeur d’une société solide finit souvent par se refléter dans son cours.
Pourquoi acheter des actions ? Rendement et avantages concrets
Les actions sont au cœur de l’investissement boursier : elles prennent tout leur sens sur le long terme, quand la valeur réelle des bonnes entreprises finit par s’imposer.
Acheter des actions, c’est mettre ton argent au travail dans des entreprises qui produisent richesse et innovation.
Historiquement, la bourse offre les meilleurs rendements à long terme avec environ 6 à 8 % par an, contre 2 % pour les obligations.
Leur performance vient de deux sources :
Les dividendes, versés par les entreprises rentables.
Les plus-values, quand le cours augmente dans le temps.
Mais les actions offrent plus que du rendement. Elles permettent de :
Protéger ton épargne contre l’inflation ;
Construire un patrimoine durable ;
Rester libre de vendre ou d’acheter quand tu veux.
En contrepartie, la bourse implique un risque de perte. Pour le réduire, diversifie ton portefeuille (entreprises, secteurs, zones géographiques) et garde une vision long terme.
Tableau : Actions vs autres placements
Placement | Rendement moyen | Risque | Objectif principal |
Actions / ETF | ⭐️ 6 à 8 % / an | Moyen à élevé | Faire croître ton capital |
Obligations | 2 à 3 % / an | Faible à moyen | Préserver ton capital |
Livret A | 1,7 % / an (fixe) | Nul | Épargne de sécurité |
Immobilier | 4 à 6 % / an | Moyen | Revenus réguliers long terme |
Les actions restent le placement le plus performant sur le long terme, à condition d’accepter la volatilité à court terme et de diversifier ton portefeuille.
Action au porteur ou nominative : faut-il s'en préoccuper au début ?
Quand tu achètes une action, elle peut être enregistrée de deux façons :
Au porteur : les titres sont conservés par ton courtier. C’est la formule la plus simple et la plus rapide.
Au nominatif : ton nom figure dans les registres de l’entreprise. Tu peux alors recevoir des infos directes ou des avantages fidélité (ex. bonus de dividende chez Air Liquide ou L’Oréal).
Pour débuter, choisis l’action au porteur : c’est plus souple et tu restes concentré sur l’essentiel — apprendre à investir, gérer ton PEA ou ton CTO, et comprendre le marché.
Tu pourras toujours passer au nominatif plus tard si cela devient intéressant.
Préparer son investissement : 3 questions à se poser avant de commencer
Investir n’a rien d’un jeu de hasard. C’est une démarche rationnelle, guidée par ta situation financière, ton horizon et ta tolérance au risque. Avant d’acheter ta première action, réponds à ces trois questions clés.
Quel capital de départ pour commencer sans risque ?
Tu peux investir dès 10 à 100 € grâce aux plateformes modernes et aux ETF, mais assure-toi d’abord d’avoir :
Une épargne de précaution équivalente à 3 à 6 mois de dépenses (ex. 3 000 à 6 000 € si tu vis avec 1 000 €/mois) ;
Aucune dette coûteuse (crédit conso, découvert) ;
Un objectif clair : faire croître ton patrimoine, pas “tenter ta chance”.
Commence petit et évite les pièges : investir son argent, 6 erreurs à éviter en Bourse.
Même un petit investisseur peut réussir s’il investit régulièrement et sans précipitation.
Quelle est votre tolérance au risque ? (Auto-diagnostic en 5 questions)
Acheter une action, c’est accepter que sa valeur puisse baisser.
Mais jusqu’où peux-tu supporter cette baisse sans paniquer ? C’est ta tolérance au risque.
Apprends à devenir un bon investisseur en comprenant ton profil psychologique.
Voici un auto-test express pour t’aider à la définir :
Comment définir son premier objectif d'investissement (et s'y tenir) ?
Investir sans objectif clair, c’est comme partir en mer sans compas.
Tu dois savoir pourquoi tu investis : pour faire fructifier ton épargne, préparer un projet, ou construire ton indépendance financière.
Ton objectif doit respecter la méthode SMART :
Spécifique → “Je veux investir 200 € par mois dans un ETF mondial.”
Mesurable → “Je vise 6 % de rendement moyen par an.”
Atteignable → “Mon budget mensuel le permet.”
Réaliste → “Je comprends le risque de perte temporaire.”
Temporel → “Je me donne 5 ans pour évaluer mes résultats.”
Fixer un cap te protège des erreurs émotionnelles : acheter trop cher ou vendre trop tôt.
Et surtout, cela t’aide à tenir le cap pendant les baisses de marché, ce que la majorité des investisseurs ne parvient pas à faire.
Quel compte ouvrir pour acheter des actions ?
Pour investir, il te faut un compte boursier dédié, aussi appelé enveloppe d’investissement.
C’est par ce compte que tu détiens tes titres (actions, ETF, fonds), encaisses tes dividendes, et déclares tes plus-values.
En France, deux enveloppes dominent : le Compte-Titres Ordinaire (CTO) et le Plan d’Épargne en Actions (PEA).
Leur différence majeure : la fiscalité.
Le Compte-Titres Ordinaire (CTO) est-il fait pour vous ?
Le CTO est le compte le plus simple et universel.
Tu peux y acheter :
des actions françaises et internationales (Apple, Nvidia, etc.) ;
des ETF mondiaux (MSCI World, S&P 500) ;
ou d’autres produits financiers (obligations, fonds).
Atout principal : aucun plafond ni restriction géographique.
Tu peux acheter, vendre et retirer à tout moment.
Inconvénient : la fiscalité.
Chaque dividende ou plus-value est soumis au PFU (flat tax) de 30 % (12,8 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux).
C’est simple à calculer, mais cela rogne la performance sur le long terme.
Le CTO est idéal pour :
investir à l’international ;
garder la main sur ta liquidité ;
ou compléter un PEA déjà rempli.
Le Plan d'Épargne en Actions (PEA) est-il plus adapté ?
Le PEA encourage l’investissement dans les entreprises européennes.
Tu peux y loger :
des actions européennes ;
des ETF éligibles PEA (indices CAC 40, MSCI Europe, etc.).
Les fonds sont bloqués 5 ans, mais après ce délai, tes plus-values et dividendes sont exonérés d’impôt sur le revenu.
Tu ne paies que les 17,2 % de prélèvements sociaux.
Limites :
Pas d’accès direct aux actions américaines (Tesla, Microsoft…) ;
Plafond de 150 000 € ;
Retrait avant 5 ans = clôture du plan.
Le PEA reste l’outil incontournable pour construire un patrimoine long terme optimisé fiscalement.
Le match : PEA vs. CTO, lequel choisir en 2025 ?
En réalité, il ne faut pas les opposer, mais les combiner intelligemment.
Le PEA optimise la fiscalité à long terme, tandis que le CTO maximise la liberté et la diversification mondiale.
Critère | PEA | CTO |
Fiscalité | Exonération d’impôt après 5 ans (hors 17,2 %) | PFU 30 % sur gains et dividendes |
Liquidité | Retrait avant 5 ans = clôture | Retrait libre |
Univers d’investissement | Europe / ETF éligibles | Monde entier |
Plafond de versement | 150 000 € | Aucun |
Idéal pour | Patrimoine long terme | Diversification mondiale |
En pratique :
Commence par un PEA pour bâtir ta base long terme.
Ajoute un CTO ensuite pour t’ouvrir aux marchés étrangers ou aux thématiques mondiales.
C’est leur complémentarité qui crée le meilleur équilibre entre rendement, fiscalité et liberté.
Découvre les différences entre PEA et CTO pour choisir le bon compte boursier.
L'assurance-vie : la fausse bonne idée pour débuter en actions ?
L’assurance-vie offre un cadre fiscal attractif et des supports boursiers via des unités de compte, mais ce n’est pas un compte boursier direct.
Elle comporte souvent :
des frais d’entrée et de gestion élevés sur petits montants ;
une offre limitée et des délais d’exécution ;
moins de transparence et de contrôle pour l’investisseur débutant.
À privilégier pour la transmission ou la diversification patrimoniale, pas pour apprendre à investir.
Pour comprendre les marchés et agir librement, le duo PEA + CTO reste la meilleure porte d’entrée.
Où acheter des actions ? Choisir sa banque ou son courtier en ligne
L’achat d’actions passe toujours par un intermédiaire agréé ta banque ou un courtier en ligne.
Ce choix influence directement tes frais, la vitesse d’exécution et ton accès aux marchés mondiaux.
Compare les frais et services dans notre comparatif des meilleurs courtiers CTO.
Banque traditionnelle ou courtier en ligne ?
Les banques classiques (BNP, Crédit Agricole, Société Générale…) permettent d’investir via ton compte existant, mais leurs frais restent élevés (jusqu’à 1 % par ordre) et leur offre souvent limitée aux actions françaises.
Les courtiers en ligne, eux, offrent :
des frais quasi nuls (souvent < 1 € par ordre) ;
un accès mondial à de nombreux marchés et ETF ;
des interfaces simples et pédagogiques.
👉 Pour débuter, le courtier en ligne s’impose : plus économique, plus réactif, et idéal pour apprendre à investir.
Les 3 critères pour choisir ton courtier
Frais et transparence → compare les coûts par ordre, les frais de garde et de change.
Accès aux produits → vérifie la compatibilité avec ton PEA ou CTO et la présence des grands indices (CAC 40, S&P 500, MSCI World).
Sécurité et confort → choisis un acteur agréé AMF (Autorité des Marchés Financiers), clair et fluide sur mobile.
Quel courtier pour ton profil ?
Le Minimaliste → tu veux automatiser et investir sans effort : Trade Republic, Boursorama (ETF, plans programmés).
Le Curieux → tu veux explorer et comprendre : Degiro, Fortuneo (outils graphiques, large choix).
L’Ambitieux → tu vises la performance mondiale : Interactive Brokers, Saxo Investor (marchés globaux, outils avancés).
⚠️ Note : certains courtiers étrangers n’ouvrent pas de PEA et leurs interfaces peuvent être plus techniques.
Comment choisir ta première action (ou ton premier ETF)
Une action n’est pas un pari, mais une décision rationnelle : tu achètes une part d’entreprise dont la valeur reflète sa performance future.
Action individuelle ou ETF, quelle approche pour débuter ?
Avant d’investir, choisis ton terrain de jeu : une entreprise ou tout un marché.
Action individuelle → tu mises sur une société précise (ex. L’Oréal, Air Liquide).
Tu profites de sa croissance et de ses dividendes, mais tu assumes ses erreurs.
Idéal pour apprendre à lire des bilans et comprendre comment une entreprise crée de la valeur.
ETF (Exchange Traded Fund) → tu investis dans un panier d’actions répliquant un indice (CAC 40, MSCI World, S&P 500).
Une seule transaction te donne une diversification instantanée et une volatilité réduite.
Parfait pour débuter ou investir avec un petit capital.
En bref :
Action = apprentissage et engagement.
ETF = simplicité et régularité.
Les deux se complètent : un ETF comme socle, quelques actions pour apprendre à analyser.
Si tu veux investir facilement via les ETF, découvre le guide complet sur les ETF.
Étude de cas : Air Liquide, une valeur “école”

Secteur : gaz industriels pour la santé, l’énergie et la recherche : activité stable et récurrente.
Performance : chiffre d’affaires et bénéfices en hausse depuis 10 ans, dividende croissant chaque année.
Valorisation : PER supérieur à la moyenne, un signe de qualité perçue.
Risque : dépendance à la conjoncture industrielle mondiale, mais diversification géographique solide.
Pour Résumer : croissance régulière, rentabilité durable, risque maîtrisé.
Un modèle idéal pour comprendre la logique d’une action “long terme”.
Où trouver des idées d’investissement fiables
Commence simple : ton objectif n’est pas de “trouver la pépite”, mais de comprendre ce que tu achètes.
Sources à explorer :
Indices boursiers (CAC 40, S&P 500, MSCI World) : Les entreprises les plus solides y sont déjà sélectionnées.
Sites officiels et rapports annuels : Pour évaluer la croissance, la dette et les dividendes.
Outils gratuits comme Yahoo Finance, ZoneBourse, ou Morningstar pour suivre la valorisation et la rentabilité.
Les outils Seqooia pour passer de la théorie à l’action
Chez Seqooia, tu apprends à analyser plutôt qu’à copier :
🔍 Alpha Picks™ → scanne les entreprises selon rentabilité, croissance et solidité.
📺 SeqooiaTV+ → décryptages d’actions en vidéo, sans jargon.
📊 Le Tracker™ → accès au portefeuille réel de Sonny pour comprendre la logique d’arbitrage.
💬 Communauté Investors™ → groupe privé où plus de 1 000 membres échangent leurs analyses.
Ensemble, ces outils t’aident à développer ta propre méthode d’investissement, fondée sur la donnée et la rigueur.
Comment passer concrètement ton premier ordre d’achat ?
Acheter une action, ce n’est pas cliquer au hasard : chaque paramètre comme le prix, la quantité ou encore le type d’ordre impacte ton résultat final.
Voici comment passer ton premier ordre avec méthode.
Ordre au marché ou à cours limité ?
Quand tu passes un ordre, tu indiques à ton courtier quelle action, combien de titres, et à quel prix tu veux acheter. Le choix du type d’ordre détermine ton niveau de contrôle.
Ordre au marché
Tu demandes une exécution immédiate, au meilleur prix disponible dans le carnet d’ordres (la liste en temps réel des acheteurs et vendeurs).
✅ Rapide et simple.
⚠️ Tu ne maîtrises pas le prix exact : en cas de forte volatilité, tu peux payer plus cher.
👉 Idéal pour les actions liquides (CAC 40) ou les investissements long terme où le prix exact compte peu.
Ordre à cours limité
Tu fixes le prix maximum que tu acceptes de payer.
L’achat ne se fait que si le marché atteint ton seuil.
✅ Tu contrôles ton prix.
⚠️ Ton ordre peut ne jamais être exécuté si le cours repart.
👉 Parfait pour entrer à ton rythme sur une action plus volatile.
Les autres types d’ordres utiles à connaître
Pour aller plus loin, certains courtiers proposent des ordres plus avancés qui t’aident à automatiser ta stratégie :
Ordre à la meilleure limite : ton ordre s’exécute au meilleur prix acheteur ou vendeur disponible, mais sans dépasser ce seuil.
→ Compromis entre rapidité et maîtrise du prix.
Ordre stop (ou ordre à seuil de déclenchement) : tu définis un prix déclencheur. L’ordre ne s’exécute qu’une fois ce seuil franchi.
→ Très utile pour protéger ton capital (stop loss) ou déclencher un achat automatique.
Ordre stop limite : combine la logique du stop et du cours limité. Tu fixes un prix de déclenchement et un prix maximum.
→ Parfait pour éviter de payer trop cher en cas de rebond brutal du marché.
Type d’ordre | Principe | Avantage | Risque | Idéal pour |
Au marché | Exécution immédiate au prix courant | Rapidité absolue | Prix incertain | Actions liquides |
À cours limité | Prix maximum fixé à l’avance | Contrôle du prix | Non-exécution possible | Achat stratégique |
À la meilleure limite | S’exécute au meilleur prix du carnet d’ordres | Bon équilibre vitesse/prix | Exécution partielle possible | Ordres moyens |
Stop / Stop limite | Déclenchement à un seuil défini | Automatisation, protection | Mauvaise exécution en cas de volatilité | Stratégies défensives |
Si tu souhaites en savoir plus voici les définitions officielles de l’AMF
Les 5 étapes pour passer ton ordre d’achat
Sur la plupart des plateformes (Trade Republic, BoursoBank, Degiro), le process suit le même schéma :
Cherche l’action ou l’ETF : tape le nom ou le ticker (AAPL, AIRP…).
Choisis ton compte : PEA ou CTO, selon la fiscalité.
Indique la quantité : nombre de titres ou montant investi (certaines plateformes acceptent les ordres fractionnés).
Sélectionne le type d’ordre : au marché ou à cours limité.
Valide et vérifie : consulte le prix d’exécution, l’heure et conserve la confirmation d’ordre.
Une plateforme sérieuse t’affiche toujours le cours en temps réel, les frais et la liquidité avant validation.
Après l’achat de tes actions : comment gérer ton investissement ?
Acheter, c’est facile.
Gérer, c’est ce qui distingue l’investisseur patient du spéculateur nerveux.
Voici comment suivre, ajuster et rester lucide face au marché.
Suivre tes actions sans paniquer
Le pire réflexe après un achat ? Rafraîchir ton appli toutes les dix minutes.
La volatilité quotidienne reflète surtout les émotions du marché, pas la valeur réelle de ton entreprise.
Suis plutôt trois indicateurs simples :
Rendement total = plus-values latentes + dividendes reçus.
Performance relative = ton action vs un indice (CAC 40, MSCI World).
Évolution fondamentale = chiffre d’affaires, bénéfices, marge.
Mets en place un tableau de bord mensuel : cela t’oblige à observer la tendance, pas les secousses.
Faut-il vendre quand une action baisse ?
Une baisse n’est ni une alerte ni une opportunité automatique : c’est une information à interpréter.
Souviens-toi : le prix d’une action reflète les bénéfices futurs attendus.
Si ces perspectives restent solides, la baisse n’est qu’un bruit temporaire.
Avant de vendre, pose-toi trois questions :
Les fondamentaux ont-ils changé ? (profits, dettes, parts de marché)
Ton portefeuille est-il déséquilibré ? (une ligne > 20 % du total)
Ton horizon a-t-il changé ? (besoin du capital plus tôt ?)
Si non → garde ton cap.
Si oui → vendre devient un ajustement logique, pas une faiblesse.
👉 Découvre pourquoi il ne faut jamais vendre ses actions, même pendant les baisses.
Les 3 réflexes d’un investisseur discipliné
1️⃣ Formalise ton suivi → note la date, le prix, la thèse d’achat et tes critères de suivi (PER, croissance, dividende).
C’est ta boussole.
2️⃣ Planifie tes revues → une vérification mensuelle suffit. Compare la réalité à ton objectif initial.
Oublie le quotidien, concentre-toi sur la trajectoire.
3️⃣ Reste connecté à l’économie réelle → suis ton secteur, les taux d’intérêt et l’inflation.
L’investisseur avisé comprend le contexte avant de réagir au cours.
“Les marchés récompensent ceux qui comprennent ce qu’ils font, pas ceux qui réagissent à ce qu’ils ressentent.”— Sonny Piwnica


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